Même si la marche nordique ne se résume pas au fait de marcher avec des bâtons, ils en représentent sans aucun doute le symbole. Les bâtons s'utilisent par paire et sont spécifiques à cette pratique avec une longueur, une conception et des matériaux adaptés.
Alors comment choisir ses bâtons ? Voyons ensemble les points spécifiques à connaître avant l'acte d'achat. Un acheteur averti en vaut deux ...
Multipliez votre taille par 0.68 pour des poignées droites et par 0.67 pour des poignées ergonomiques (type KV+). La taille au dessus du résultat sera plus propulsive, mais plus technique. La taille au dessous du résultat sera plus facile et moins dynamique.
La bonne longueur de bâton ne doit pas dépasser les 2/3 de votre hauteur. Un bon repère visuel est de pouvoir placer la courroie du gantelet en face de votre nombril. Pour effectuer ce test il est important d'être chaussé et d'enlever le capuchon d'asphalte de votre pointe. Pour confirmer la longueur des bâtons à l'usage il faut utiliser la bonne technique de marche nordique c.a.d avec les bras tendus. Des bâtons trop longs auront pour conséquence de vous faire marcher les bras fléchis, position non recommandée pour une parfaite gestuelle.
Le corps de bâton : monobrin, multi-brins
Bâtons mono-brin :
Pour pouvoir soutenir sans risque le poids de votre corps, guider votre poussée et amortir les chocs je vous recommande d'investir dans ces bâtons mono-brin.
Bâtons multi-brins :
Plutôt déconseillés pour la marche nordique car plus fragiles et moins amortissant. Leur avantage est de pouvoir être ajustés parfaitement à la longueur souhaitée au cours de votre apprentissage et de pouvoir se replier pour un gain de place. Leur réglage se fait sur un terrain plat avec la technique citée précédemment. En revanche faites attention de ne jamais dépasser la "STOP LINE", au risque de casser le bâton en usage.
Le brin : aluminium ou carbone
Les bâtons en aluminium, bien que bon marché, doivent être évités car ils n’absorbent pas les vibrations. Cet inconfort répété pas après pas, jour après jour pourrait vous occasionner une tendinite.
La fibre de carbone offre quand à elle une grande légèreté au bâton et garantit un très bon confort d'utilisation en diminuant fortement les vibrations. Il existe des modèles avec plus au moins de carbone. Je vous conseille de choisir une référence avec au moins 70% de carbone. Si vous disposez d'un budget plus important, le 100% carbone est vraiment ce qui se fait de mieux.
La poignée : plastique, caoutchouc, mousse ou liège
Veillez avant tout à ce que l'ergonomie de la poignée soit bien adaptée à votre main afin de ne pas favoriser la création d’ampoules. Il existe différents types de matériaux plus ou moins techniques.
Poignée plastique : prix léger, destinée à des séances assez courtes, fait transpirer
Poignée caoutchouc : plus confortable, pour des séances longues
Poignée mousse : légère et confortable
Poignée liège : légère et confortable, en particulier quand on transpire
Ceci dit la matière utilisée a relativement peu d'impact car nous ne serrons que très peu les bâtons avec les mains à la différence d'un bâton de randonnée.
Le gantelet :
L'importance du gantelet est capital pour une bonne gestuelle lors de la poussée et du « retour » de bâton.
Il existe plusieurs types de gantelets :
les gantelets non ergonomiques : mauvaise prise en main pour la poussée et le « retour » du bâton : je vous déconseille vraiment cette conception.
les gantelets ergonomiques avec passage de pouce : Ils doivent être gauche et droit pour une ergonomie optimale. Les modèles les plus confortables en usage sont des gantelets amovibles pour pouvoir poser vos bâtons facilement. Veillez à ce que le système de sangle soit réglable afin de pouvoir ajuster le gantelet avec des gants en hiver.
les gantelets avec gant intégré : c'est sans doute ce qui se fait de mieux actuellement. Il existe des versions intégrales pour l'hiver ou avec les doigts coupés pour l'été.
Lors de l'essayage de vos bâtons il est capital de bien régler la courroie afin de pouvoir guider le retour du bâton. Un bon gantelet c'est bien, un gantelet bien réglé c'est mieux.
La pointe :
acier : traditionnel et résistant. Peut être suffisant pour des balades.
carbure de tungstène : plus durable, il est adapté à un usage fréquent.
Privilégier tout de même une pointe en tungstène sinon ça s'use vite … une forme en pointe offrira une meilleure accroche.
Le capuchon d'asphalte :
Ces embouts, que l’on appelle aussi « chaussons », «patins » ou « pads » permettent une utilisation dans des endroits où il est impossible de planter le bâton.
Il existe plusieurs types d’embouts : les embouts pour pointes inclinées et les embouts pour pointes droites. Mais aussi des embouts avec une sculpture du type pneu automobile ou avec des pointes en carbure noyées dans le caoutchouc permettant un usage très polyvalent.
Le stockage :
Afin de garantir une meilleure durée de vie à vos bâtons, placez les dans une housse et stockez-les dans un endroit pas trop humide. Pour les modèles réglables, pensez à nettoyer régulièrement le système de serrage et le laisser desserrer quand vous ne l'utilisez pas.
source:http://toulomarchenordi.canalblog.com/archives/2011/12/24/23039172.html
La marche nordique se pratique sur tous les terrains, il est donc opportun de s'équiper avec des chaussures assez polyvalentes. Le compromis entre souplesse, protection et accroche est un point essentiel pour pratiquer cette discipline avec efficacité tout en protégeant votre corps.
Pour ainsi dire, toutes les qualités requises pour de bonnes chaussures de marche nordique sont similaires à des chaussures de trail : amorti, dynamisme, confort, légèreté, accroche, stabilité, protection et solidité. Voyons ensemble les différents points sur lesquels faire attention lors de l'achat de votre première paire de chaussures de marche nordique.
La souplesse :
Quelque soit le terrain, il est préférable de privilégier la souplesse du produit avec une semelle qui doit fléchir au niveau des métatarses (zone de flexion de l'avant pied) et une tige basse. Une semelle trop rigide et une tige haute ne vous permettront pas d'exploiter toute l'amplitude et la tonicité du déroulé de pied.
La stabilité :
Point capital dès que l'on marche sur des chemins non stabilisés. Si vos appuis sont fuyants, vous risquez de vous blesser ou de modifier l'alignement de votre corps qui à la longue pourra vous occasionner des douleurs articulaires.
L'amorti :
L’amorti permet d’absorber les chocs et ainsi de retarder la fatigue sur des longues distances. Il prévient des traumatismes que le squelette peut subir notamment suite au chocs répétés entre le talon et le sol. Attention toutefois de ne pas choisir un confort trop mou qui aura comme conséquence de vous faire perdre la perception de vos appuis au sol. La proprioception est un élément capital pour l'équilibre de votre corps.
Le poids :
Choisir des chaussures légères au pied. Le poids seul ne peut pas servir de référence car certaines chaussures un peu plus lourdes se feront oublier facilement grâce à leur confort exceptionnel.
La pointure / le chaussant :( Je peux vous aider avec un tableau des correspondances de taille par marque, à la dimension réelle de votre pied, majorée de 1 cm ) Appelez moi.
Le confort thermique :
Une chaussure dans laquelle on transpire facilement devient vite insupportable... Ce problème est souvent remonté par les utilisateurs. L'approche est délicate car différents facteurs rentrent en ligne de compte dans l'aspect du confort thermique :
L'imperméabilité :
Le test en magasin :
Entretien :
Pensez à bien vous renseigner sur ce point car la durée de vie de vos chaussures en dépend.
Après l'achat :
Un bon sac d'hydratation de 3l pour le confort et l'endurance lors des sorties Nature, ou
Une ceinture avec bidon pour les entraînements.
Budget 20 à 60 euros
copier et voir
http://www.sportshop.fr/fr/product/show/p14312/camelbak-lobo-volcan-2013
moins de 20€.
Budget moins de 30 euros:
et aussi,
- des vêtement légers, souples, adaptés à la pratique d'un sport selon le temps....